Des mesures sur des routes à fort trafic, telles que la
tangente Ouest à Zurich, montrent que ce sont surtout les
émissions de dioxyde d’azote (NO2) –
coresponsables de la formation d’ozone – qui ont
légèrement augmenté. Martin Weilenmann,
spécialiste de la modélisation des émissions
des gaz d’échappement à l’Empa et
organisateur de ce symposium, en connaît les raisons:
«Les responsables, ce sont les catalyseurs diesel qui, dans
certaines conditions, transforment le NO en NO2.»
Et aussi ce que l’on appelle les polluants secondaires, qui se
forment à partir des gaz d’échappement lors de
leur refroidissement ou sous l’action du rayonnement solaire
ou encore par des processus chimiques, continuent à polluer
l’air que nous respirons.
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