Inquiétude pour l’avenir de la coopération en recherche avec l’UE
L’Empa soutient la lettre ouverte des hautes écoles au Conseil fédéral
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Image: Empa | ||
Les représentants des universités, des EPF, des académies, des hautes écoles spécialisées et des hautes écoles pédagogiques se disent conscients que le sauvetage de la participation suisse à ces programmes n'est qu'une petite partie d'un problème bien plus large pour la Suisse. Toutefois, le Conseil fédéral devrait prendre conscience qu’il y a là urgence pour les chercheurs suisses, comme l’a relevé le président de la conférence des recteurs des universités suisses (Crus), Antonio Loprieno, lors de la conférence de presse qui s’est tenue à Berne. L’Empa serait touchée par des
restrictions Par son personnel aussi, l’Empa est étroitement liée aux milieux scientifiques internationaux: 60 pour-cent des chercheurs de l’Empa possèdent un passeport suisse, 30 pour-cent sont originaires de pays de l’UE et 10 pour-cent de pays extra-européens. A l’Empa, comme dans toute institution scientifique, les fluctuations de personnel sont importantes, et l’obligation de déposer une demande pour chaque nouveau collaborateur étranger rendrait son travail notablement plus difficile. «La situation n’est pas bonne mais peut-être tout de même résoluble», tel est le bilan de la situation que dresse Gina-Luca Bona après cette votation populaire. Il ne remet en aucun cas en question l’objectif primordial de l’Empa qui est de préparer aujourd’hui les innovations de demain pour l’industrie: «Nous sommes tributaires de la collaboration internationale et nous nous devons d’entretenir des échanges avec les meilleurs chercheuses et chercheurs – sinon notre travail perdra son intérêt pour l’industrie suisse qui doit faire face à une concurrence globale. |
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L’inquiétude des EPF et du Fonds
national suisse A la mi-février 2014, l’Union européenne a gelé la participation de la Suisse au programme cadre de recherche «Horizon 2020» et au programme des échanges d’étudiants «Erasmus+». La Commissions de l’UE avait lié la participation de la Suisse à ces programmes à l’élargissement à la Croatie de la libre circulation des personnes. Cette lettre ouverte a été signée par les recteurs des universités, des EPF, des hautes écoles spécialisées et des hautes écoles pédagogiques..(Source: sda, Empa) |
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