Etude de TA-Swiss sur le potentiel des biocarburants en Suisse
Rouler vert? Les biocarburants de la 2e génération sous la loupe
Une équipe interdisciplinaire placée sous la direction du chercheur de l’Empa Rainer Zah a évalué la durabilité des biocarburants de deuxième génération et déterminé l’économie de carburants fossiles qu’ils permettraient de réaliser en Suisse. Les conclusions de cette étude effectuée sur mandat de TA-SWISS: si l’on tient compte de l’accroissement de l’efficience des véhicules et de l’électromobilité, ce sont, suivant les scénarios, entre 10 et 40 pour-cent de la consommation de carburants qui pourraient être couverts en respectant les exigences de la durabilité.
![https://3s17.empa.ch/documents/56164/279891/a592-2010-06-29-b0s+stopper+Biofuels.jpg/e60d05d7-d478-444c-b89f-0ecc93dc4683?t=1448298106000](https://3s17.empa.ch/documents/56164/279891/a592-2010-06-29-b0s+stopper+Biofuels.jpg/e60d05d7-d478-444c-b89f-0ecc93dc4683?t=1448298106000)
Source: Pixelio.de
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Un espoir placé dans les biocarburants de
deuxième génération |
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Une telle vérification demande des analyses de cycle de vie sur toute la chaine de production et de valorisation de ces biocarburants – depuis leur fabrication en passant par leur utilisation et jusqu’à l’élimination des déchets de production éventuels. C’est ce qu’a effectué pour les biocarburants de deuxième génération un groupe d’experts placé sous la direction de l’environnementaliste de l’Empa Rainer Zah sur mandat du Centre d’évaluation des choix technologiques TA-Swiss. De plus ils ont estimé pour différents scénarios dans quelle mesure les biocarburants pourraient remplacer les carburants fossiles en Suisse. |
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Le carburant vert du futur sera tiré des
déchets |
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Cover: Future Perspectives of 2nd Generation Biofuels | ||
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Cela signifie-t-il que les instances publiques devraient renoncer à la promotion de ces biocarburants? «Non», estime Rainer Fah. «Ce serait faire preuve d’une vue à court terme. Cela parce que même si le pourcentage des biocarburants indigènes reste modeste, il correspond tout de même à la consommation d’énergie annuelle d’un million de maison unifamiliales.» Ce qu’il faut, c’est bien davantage diversifier le secteur de la mobilité pour utiliser les technologies de propulsion les mieux appropriée aux différents besoins – transports à longue distance, trafic urbain, transport des marchandises, etc. Parallèlement à cela, il faudrait en premier lieu améliorer l’efficience énergétique des véhicules, mais aussi développer encore la mobilité électrique. Pour ce qui est de la diminution de la consommation de carburant, ce chercheur de l’Empa énonce un objectif ambitieux : «D’ici 2030, les moteurs à combustion interne ne devraient plus consommer en moyenne qu’au maximum 4 litres au cent kilomètres.» |
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La mobilité recèle un potentiel
d’économie d’énergie
considérable |
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Et quelles sont alors les recommandations à adresser aux milieux politiques? Toujours selon Fah: «Savoir s’il faut accorder la priorité à l’électromobilité, à l’amélioration de l’efficience des véhicules ou à la promotion des biocarburant durables est une fausse question. Il faut bien davantage promouvoir simultanément ces trois approches et les utiliser là où elles développent tous leurs avantages.» |
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