Lors du dernier Apéro scientifique, le ballon rond était aussi au centre de l’intérêt
Football – la science est aussi de la partie
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Légende: Le ballon officiel JABULANI de la Coupe du monde de football 2010. (Photo: Adidas) |
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Le 11 juin, avec le début de la Coupe du monde de football, les joueurs vont une nouvelle fois enflammer les masses. Pourtant peu de gens sont conscients des sollicitations physiques énormes auxquelles ils sont soumis. Lors de cet Apéro scientifique de l’Empa, Bruno Damann, médecin attitré du FC St-Gall, a confirmé que ces dernières années le jeu est devenu nettement plus dur et plus rapide. Aujourd’hui des sommes énormes sont en jeu dans ce sport et la pression concurrentielle ne fait que croître. Comme Damann le souligne: «La concurrence ce n’est pas les joueurs de l’équipe adverse mais les propres coéquipiers». Pour conquérir une place attitrée, les joueurs doivent être prêts à faire preuve d’un engagement de tous les instants déjà lors des entrainements. Et c’est dans cette phase que se produisent aussi la plupart des blessures. Selon les statistiques de la Suva, la pratique du football provoque chaque année 191'000 accidents. Les innovations techniques conduisent parfois à des nouveaux types de blessures: parce que les chaussures de football sont aujourd’hui extrêmement stables, elles assurent un meilleur contact avec le sol mais entrainent en même temps un accroissement des charges exercées sur le genou, avec pour conséquence une augmentation des blessures à ce niveau. |
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«Dopage» textile |
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Légende: Mesure du transport de la transpiration par simulation sur le modèle de torse dans l’enceinte climatique de l’Empa.
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La température corporelle dans le point de
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Légende: Le chercheur de l’Empa Markus Weder explique comment les vêtements de sport fonctionnels aident le corps à conserver sa «température de fonctionnement» optimale même pendant les performances sportives les plus élevées. | ||
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Les exigences posées aux vêtements de sport sont donc très élevées. Leur matériau doit posséder des propriétés isolantes optimales, explique Weder. Et cela même dans des conditions fort variables comme en Afrique du Sud où aux mois de juin/juillet, selon les lieux et les heures où se dérouleront les matchs, les températures peuvent varier entre 0 et plus de 30 degrés. Là de simples maillots fonctionnels à manches courtes ou à manches longues ne suffisent plus. Avec une démonstration d’essais effectués sur des robots simulant des parties du corps humain ou sur des mannequins, Weder a présenté divers matériaux aux propriétés diverses et expliqué quels matériaux sont les mieux adaptés à telles ou telles conditions. | |||
Un test comparatif réalisé sur trois maillots différents a servi finalement à illustrer les progrès effectués dans la technologie des textiles: un modèle de pull à col roulé de l’armée, le fameux «Gnägi», datant des années septante, le maillot du FC St-Gall et un T-shirt développé par l’Empa pour l’armée. Le matériau développé par l’Empa pour ce T-shirt conserve le corps plus frais et empêche une trop forte transpiration, de plus c’est lui qui sèche de loin le plus rapidement, ce qui prévient un trop fort refroidissement. Pour le maillot officiel du FC St-Gall, ce qui est frappant, c’est avant tout la forte sudation au niveau des logos des sponsors sur la poitrine où la respirabilité est nulle. | |||
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