Des cerfs-volants à l’essai en plein
ciel
Après de longs travaux de calcul et de
construction, ces chercheurs désiraient savoir comment se
comportait leur cerf-volant en vol réel. Reste-il aussi
stable à vitesse élevée? Et aussi si
après son vol il redescendait sans dommage au sol. Avec des
essais de remorquage en plein air sur un ancien aérodrome
militaire dans l’Oberland bernois, les scientifiques de
l’Empa ont récemment procédé aux premiers
essais en vol. Attaché à une voiture, le cerf-volant
a été tiré sur une distance de un
kilomètre à une hauteur d’environ 50
mètres. «Notre système fonctionne»,
déclare Luchsinger, qui se montre satisfait de ce premier
essai. «Le cerf-volant Tensairity a rempli ce qu’on en
attendait.». Les chercheurs pensent maintenant à leur
prochaine vision - un cerf-volant d’une envergure de 30
mètres dont les membranes seront remplies
d’hélium et qui pourra continuer à planer en
latitude même en absence de vent.
Ce nouveau concept d’aile ne se prête pas seulement
à la construction de cerfs-volants mais possède aussi
un potentiel pour des applications en sport ou pour la
réalisation d’engins volants sans pilote. Une
application comme plateforme de communication est aussi
envisageable : un cerf-volant plateforme (HAPS, «High
Altitude Platform System») à grande altitude
remplaçant les satellites pour la transmission de signaux
radio ou téléphoniques.
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